Et de deux !

Je vous avais promis que le prochain article serait sur Uluru, mais je me vois dans l’obligation de commencer par vous relater un événement qui aurait pu avoir un impact considérable dans ma vie de tous les jours… si ça, c’est pas une manière de vous mettre l’eau a la bouche... ou bien de la publicité mensongère. A vous de juger par la suite de la lecture ! Non, je n’ai pas pris de décision qui vont bouleverser ma vie, ni agit de manière qui porte à conséquences… mais j’ai vécu (ou failli vivre) la Melbourne Cup.

La Melbourne Cup, ça fait un petit moment que j’en entends parler. Dans un premier temps par des publicités de restaurant ou de vente de repas à emporter conseillant de réserver à l’avance pour le lunch de la Melbourne Cup. Cela est apparu il y a plus d’un mois pour la Melbourne Cup qui s’est déroulée aujourd’hui … Intriguee et curieuse (ben oui, on ne change pas), j’ai fini par me renseigner auprès de mes connaissances australiennes qui m’ont expliqué que c’était un énorme événement ici, que tout le pays s’arrêtait pour la regarder. Et effectivement peu après j’ai reçu un mail au boulot disant qu’on était tous invités à venir la regarder, qu’il y aurait à boire, à manger et qu’on pourrait faire des paris. Mais qu’est-ce donc que cette Melbourne Cup vous demandez-vous ? Et bien, c’est une course de chevaux tout simplement ! Elle a lieu une fois par an le premier mardi du mois de novembre, et les australiens en sont fans ! Elle a même été surnommée « the race that stops the nation », c’est dire…

 

Piquée par la curiosité, j’ai donc fait un pari (parce que je suis joueuse ;o) ) de 2 dollars (parce que quand même je suis prudente, je n’y connais rien en chevaux !) et j’étais tout émoustillée à l’idée de me rendre avec mes collègues dans la salle de la retransmission… mais c’était sans compter sur mon karma qui a du décider que je louperais tous les événements australiens de l’année. En effet, la petite Agnes était tellement concentrée dans son travail (eh oui, ça arrive) qu’elle n’a pas vu l’heure passer et quand elle est descendue de son bureau là-haut, le dernier avant les toilettes pour se chercher un café, tout était silencieux, exceptée une collègue américaine qui lui a dit : « mais tu n’es pas avec les autres ? » J’ai alors réalisé l’heure et cette collègue m’a emmenée dans la salle de retransmission. Juste à temps pour réaliser que la course était finie. Alors voila, la salle bondée, les gens hystériques, les bières, le champagne tout ça, je les ai vus, mais l’envie n’y était plus… Faute d’euphorie, je suis retournée bosser ! Difficile à croire, non ?

En retournant au bureau avec John, on s’est demandé quelle serait le troisième événement australien que je pourrais rater après la finale de footie et la Melbourne Cup…on n’a pas encore trouvé mais je pense que j’y arriverais bien ! Et j’ai été rassurée le soir même en discutant avec les filles du foot ; certaines d’entre elles ne l’avaient pas vue non plus… ce n’est donc pas tant un sacrilège de lèse-Australie que j’ai commis, mais j’ai plutôt loupé l’occasion de passer un moment de détente entre collègues.

 

Prochain article Uluru…cette fois-ci, c’est sur… il est presque terminé d’ailleurs !